Montréal, le 01 décembre 2015
Bonjour Monsieur Coderre,
J’ai appris à travers la presse que vous avez engagé une personne à
1800$ par jour pour assurer la coordination de votre comité d’accueil des
réfugiés syriens. J’aimerais bien contribuer à vos travaux, étant moi-même un
ex-réfugié. Arrivé au Canada en 1995, je connais très bien la problématique des
nouveaux arrivants.
En effet, ces dernières années, j’ai travaillé pour plusieurs organismes d’aide aux immigrants et aux réfugiés, comme le Centre d’Études Arabes pour le Développement (CEAD), Alternatives, CEDA. J’ai moi-même fondé des organismes pour l’intégration des nouveaux arrivants comme le centre canadien d’échanges linguistiques.
Je suis bénévole depuis plusieurs années dans l'accueil des
nouveaux-arrivants (immigrants, réfugiés, étudiants). Nous avons formé des
milliers de personnes dans notre organisme sans grands coûts. Je suis, par ailleurs, écrivain et poète et j’ai une
chronique de contributeur au journal le Huffington Post Québec. À titre de
travailleur autonome, je collabore également avec plusieurs organismes qui
œuvrent dans le domaine du développement culturel et de la coopération
internationale comme le PEN, Amnistie Internationale, Alternatives, le CEDA,
l’Union des écrivains du Québec, le BICN (Basic Income Canada Network).
Je suis diplômé de l'université de Montréal en études arabes et en études
islamiques et en études internationales et je parle plusieurs langues,
l’anglais, le français, l’arabe, le berbère et l’espagnol. En plus, je suis le
fondateur de l’association des écrivains de la diaspora arabe et berbère au
Canada (ADAB) et de l’organisme « Passerelles » qui s’occupe de la promotion des littératures
immigrantes. En 2011, j’ai lancé la maison d’édition « Beroaf » qui
publie de la littérature générale (Roman, essai, poésie…)
Bref, vous auriez compris que je suis très impliqué sur le plan
communautaire, c’est ce qui me permet de vous dire que je saurai accomplir
cette tâche d’accueil des réfugiés syriens avec le plus grand
professionnalisme.
Il est indécent de payer un coordinateur pour l’accueil des réfugiés 1800$/jour, cette pratique n’est pas loin du népotisme et de la corruption. Je ferai ce travail bénévolement, il ne coûtera rien aux deniers publics si vous engagiez mes services.
En attendant le plaisir de vous rencontrer ou de vous lire, je vous prie
d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.
Bien à vous.
SEK Beddiari, écrivain, poète, chroniqueur et professeur
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